Suite à mon histoire à Stormwind, je l'ai réécrite et la poste ici... à la demande de Plaimobil ^^.
Elle est longue, donc courage pour la lire en entière :)
Plaimobil naquit une belle nuit d'été à Darrowshire. Ces parents, Kira et Nathanos, un ancien haut-elfe, possédait une belle ferme, un héritage de ses grands parents maternels, Santos et Yanné Marris. Elle se situait au nord de sa ville natale, sur une petite colline. Ils possédaient les plus grand champs céréaliers, et un des meilleurs vignoble d'Azeroth. Du moins, c'est ce que disait son père, contrairement à Varian Wrynn, roi de Stormwind, qui le haussait au meilleur vin ayant existé. Il en raffolait tellement que souvent son père était convié au château pour voir le roi. On raconte même qu'il a eu une liaison avec Tiffin Wrynn, reine de Stormwind.
La vie se déroulait paisiblement, les absences de son père restaient peu fréquentes, et de courtes durées.. Jusqu'à ses 8 ans. Quelques jours après son anniversaire, alors qu'il jouait dans les champs, quelque chose masqua le soleil. Quand il leva les yeux, il vit un grand oiseau volant haut au dessus de lui. Il couru voir son père, tout heureux, lui montrant ce qu'il avait vu. Mais le teint livide que pris soudainement son père lui fit comprendre que quelque chose de mal arrivait. Plaimobil fut emmener rapidement par son père chez lui, et caché sous une trappe sous le plancher, avec l'ordre ferme de ne pas bouger, et de ne pas faire de bruit. Puis Nathanos courut chercher Kira, espérant la trouver à temps. Mais au moment où il posa le pied dehors, le sol trembla. Un dragon tout d'os venait de se poser, et son cavalier, mettait le pied à terre. Nathanos, pour avoir beaucoup voyagé, le reconnu. C'était un grand mage de Dalaran, un très bon ami d'Antonidas. Mais le nom de ce mage lui échappait. C'est à ce moment que Kira arriva. Le mage sourit, et demanda à son dragon, qu'il appela Saphiron, de s'occuper d'elle. Il ne se le fie pas prier deux fois : il souffla une vague de glace qui la pétrifia, puis envoya un coup de queue majestueux pour la faire voler en éclat. Le visage de Nathanos se décomposa. Mage du Kirin'Tor ou non, il se battrait contre lui, et le tuerai de ces mains. Mais au moment où il s'élança, le mage commença une incantation. Elle le fit frissonner : "Soldats des ténèbres glaciales, levez-vous et répondez à l'appel de Kel'Thuzad !". Kel'Thuzad ! Voilà son nom. Il s'en souvenait maintenant. Puis un choc violent l'éjecta à l'intérieur de la maison. Une abomination venait de le charger. Cette dernière acheva Nathanos.
De sa cachette, Plaimobil n'avait rien vu, mais tout entendu. Des morceaux de glace était tombés à travers le plancher. L'un d'eux ressemblait à un œil. Son père tomba au dessus de lui. Il le regardait… une dernière fois, avant qu'un coup fatal enlève toute vie de ses yeux. Plaimobil regarda de nouveau le bout de glace et comprit.. C'était un des yeux de sa mère. Il entendit des pas entrer, et une personne, surement issue des milieux très aisé, se posta à côté du cadavre de son père. Il commença une longue incantation. Elle dura longtemps. Pendant ce temps, Plaimobil essayait de cerner le personnage. Enfin, il se souvint des images de son livre d'histoire, et reconnu un mage du Kirin'Tor. Le mage parti à la fin de son incantation. Le jeune orphelin écouta le dragon s'envoler, et une fois qu'il ne l'entendait plus, sorti de sa cachette. Il était couvert de sang, et il y avait des bouts de glace de partout. Il n'osait pas les regarder. Il savait ce que c'était. Quand il alla dehors, les champs autour de lui étaient tous pourris, l'herbe avait disparue. Un grognement se fit entendre derrière lui. D'instinct, il regarda ce que c'était. Son père se relevait, mais il y avait quelque chose de maléfique. Il le regarda aller chercher deux haches. C'est au moment où il se retrouva de nouveau face à lui qu'il compris qu'il fallait courir. Il couru, aussi vite qu'il le pouvait, jusqu'à Darrowshire. Son père n'était plus derrière lui. Mais la ville était à feu et à sang. Plus aucune âme n'y vivait. Plaimobil décida donc d'aller voir à Stormwind si il y trouverait du soutien, et avertir le roi de l'état de son ami, Nathanos.
Le voyage fut long.. très long. Mais il s'en sorti, et il fini par arriver aux portes de la glorieuse cité. Les gardes, contrairement aux récits de son père, ne le saluèrent pas, le prenant certainement pour un mendiant. Il trouva sans mal le donjon, où s'entretenait le roi. Mais les gardes ne le laissèrent pas rentrer. Le roi ne voulait pas de pouilleux. Mais Plaimobil insista, disant que c'était important. Il insista tant qu'il poussa un des gardes à bout, qui dégaina son épée. Son confrère, qui était bien plus sage, l'empêcha de passer à l'acte. Ce raffut alerta le roi, qui descendit lui-même voir ce qu'il se passait. Une fois les faits écoutés, il demanda à Plaimobil de se présenter. Dès qu'il fut annoncer, le roi le pris sous son aile, et le protégea, lui demandant plus d'informations. Suite à cela, le nombre de garde de Stormwind fut doubler.
Malgré l'éducation royale que le roi lui faisait part, Plaimobil préférait s'entrainer à l'épée dans la forêt d'Elwynn, il affrontait les loups qui y vivait, et à même pas 15 ans, arrivait à en tuer plusieurs à la fois. Quand le roi lui demandais ce qu'il faisait de ses journées, il n'osait pas répondre, et préférait toujours le mensonge. Il ne pouvait pas avouer qu'il s'entrainait pour venger ses parents, car cela lui avait déjà été interdit maintes et maintes fois, par sa dangerosité. Mais un jour, le roi partit à un sommet diplomatique pendant quelques jours, à Theramore. Plaimobil profita de cette absence pour faire son sac et partir se venger. Varian Wrynn lui en avait dit suffisamment sur ce mage pour savoir où le trouver. Mais il n'était pas dupe : il avait vu la puissance de Kel'Thuzad, et savait que malgré toute sa volonté, jamais il n'arriverai à en venir à bout seul. Il devait trouver des guerriers, et se former une armée.
Ayant bien étudié les cartes, il commença par aller à Ironforge, capitale des Nains. Il traina quelques semaines en ville, recherchant du monde. Quand il partit de cette ville au cœur de la montagne, il n'avait trouver personne. Personne n'aimait se battre. C'est en se dirigeant vers la cité Gnomeregan qu'il compris pourquoi. Il croisa un émissaire, vêtu tout de noir. Il pu remarqué sous sa cape deux dagues finement ouvragées. Perdu pour perdu, il demanda si cette personne voulait se joindre à sa quête. Étonnament, sa requête intéressa ce mystérieux personnage. Il se présenta comme le chef de l'organisation Ravenholdt. Plaimobil n'en cru pas ses oreilles. Cette organisation est une légende, jamais il n'aurait pensé qu'elle existait réellement. Des assassins lui furent promis, car le mal sombre régnant dans la citadelle de l'effroi Naxxramas les inquiétait beaucoup. L'assassin lui donna aussi un conseil : jamais il ne trouverait quelqu'un prêt à se battre dans les villes. Depuis la trêve entre la Horde et l'Alliance, ils se sont tous reculés dans des coins plus tranquille, pour redécouvrir la vie. Dans sa générosité, il lui désigna où trouver à coup sur des guerriers surement prêt à se battre… mais à quel prix ?
Suite à cette rencontre, se dirigea vers la vallée de Strangleronce, où se trouve l'arène de Gurubashi. Là lui avait été indiqué qu'il pourrait trouver des guerrier, affamés de guerre et assoiffés de sang. Et on ne lui avait pas menti. Il était là, à se battre entre eux. Leurs bras étaient couvert de bandages, mais ils continuaient de se battre. Quand il demanda l'attention, il se fit insulter de les arrêter en plein milieu d'un combat "épique" comme ils appelaient ça. Mais au moins, tout le monde l'écoutait. Une fois qu'il eut fini, un guerrier lui demanda pourquoi ils suivraient quelqu'un même pas capable de se protéger lui même. Plaimobil dégaina alors son épée et sauta dans l'arène. Le guerrier grimaça un sourire, et le rejoignit. Le combat commença. Plaimobil ne faisait pas beaucoup de dégâts, mais il était très vif et très agile. Son adversaire avait du mal à le toucher, et quand il y arrivait, il voyait le jeune héros encaisser, encaisser, et encaisser encore. Plaimobil fini par perdre le combat, mais il avait conquit les cœurs. Tous avait remarqué son incroyable endurance, et son agilité. Beaucoup décidèrent de le suivre. Mal en point, il commença à essayer de se bander les blessures. Soudainement, une onde de magie lui fit un grand bien. Quelqu'un s'approchait derrière lui. Il était très grand, élancé. Un bâton arborant une aura jaune vif dans la main droite, et il était comme assemblé avec la nature. Il venait de rencontrer un druide. Il allait lui proposer de l'accompagner, mais l'Elfe de la nuit ne le laissa pas commencer. Il accepta juste, et lui donna rendez-vous dans deux lunes, devant Stromwind. Deux lunes… C'était tout juste suffisant pour y rentrer.
Ne voulant pas perdre cet allié, il se dépêcha de rentrer dans la grande cité. Quand il arriva, un garde accouru vers lui, fou d'inquiétude, parlait de fait incompréhensible, que tout le monde le croyait lui aussi disparu. Plaimobil ne parvenait pas à saisir ce qu'il se passait. Puis, le fils du roi, Auduin, lui appris que son père avait mystérieusement disparu lors de son voyage pour l'île de Theramore. Un nœud se forma dans la gorge de Plaimobil. De nouveau, il n'avait pas su protéger ses proches. Car même si Varian était son père adoptif, il tenait énormément à lui, pour sa générosité, sa compréhension et sa patience. Il rumina sa culpabilité pendant tout le temps qui le séparait du retour du druide. Le jour arrivé, il alla attendre le Kaldorei devant Stormwind, comme convenu. Mais ce n'est pas lui qu'il vit arriver en premier. Il n'en croyait pas ses yeux, le spectacle qui s'offrait à lui était impressionnant. Il y avait une armée devant lui.
Le druide vint à sa rencontre. Il lui présenta l'armée qui était prête à le suivre. Il y avait de toutes les races de l'Alliance, de toutes les classes. Des paladins, entourés d'une aura sacrée, venus pour défendre le bien et combattre le mal. Des guerriers, vu à l'arène de Gurubashi, avait ressortis des armures impressionnantes, des armes plus hautes qu'une cheval, et pour certains, des boucliers si épais qu'ils pourraient arrêter un bélier Orc à eux tout seul. Il voyait aussi des personnes équipés d'arc, de fusil, ou d'arbalètes, et accompagnés d'animaux venus de tout Azeroth. Plaimobil s'en méfiait, il avait jamais vu de chasseurs en vrai, il ne connaissait pas la loyauté de leurs familier. Il y avait aussi d'autres druides, certain habillés différemment que celui rencontrer à Strangleronce. D'autres étaient transformés en ours, en panthère, ou en chouettes énormes. Il arrivait aussi à discerner quelques prêtres, donc certains ne faisant qu'un avec leurs ombre, tellement qu'on voyait à travers eux. Il y avait aussi des mages, venus rechercher les secrets des incantation de glace, que la citadelle volante garde avidement. Et enfin, Plaimobil voyait au fond des démoniste, qui arrivait à réveiller des démons des Anciens Ages, venus des tréfonds de l'enfer. Alors qu'il examinait ces troupes, une ombres se fit sentir derrière lui. Un voleur.. non, deux.. ou trois.. Il n'arrivait pas à les compter. À peine il commençait qu'il ne les voyait plus. Mais au moins, tout le monde était là.
Ils se mirent en route, tous autant qu'ils sont, prêts à affronter la Liche, Kel'Thuzad, afin de venger ses parents, et de tenir une promesse. Une promesse qu'il s'était faite, alors qu'il était assis dans le sang de son père, au milieu des restant de sa mère. Il tuerait cette Liche, peu importe les blessure que ça lui couterai. Ses parents n'étaient plus là. Seuls restent les souvenirs : un baiser de sa mère le soir avant de dormir, la complicité avec son père quand ils travaillaient dans les champs, les yeux brillants de ses parents quand il leur souriait… Mais maintenant, sa mère était morte, et son père un mort-vivant au service de Kel'Thuzad.
Alors il le tuera..
Pour l'Alliance, pour les peuples de Stormwind, Ironforge et Darnassus, mais avant tout, pour la liberté !
Ven 14 Juin - 1:36
